Le féminisme, ennemi de la femme et de la société

23/02/2023

   Aujourd'hui quand on pense aux féministes, on fait le lien avec des Femen ou des cheveux bleus ou encore des pro avortements mais si le féminisme a vu le jour, c'est qu'il y avait de réelles injustices.

   Tout a commencé à la fin du XVIIIe siècle, plus précisément en 1791 quand Olympe de Gouges réclame l'égalité entre hommes et femmes dans sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » qui stipule dans son 1er article « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits ». Mais son combat qui fait d'elle une des premières féministes n'a alors que peu d'impacts. Elle est même guillotinée deux ans plus tard.

   Plus tard, dans le Code Civil napoléonien, on y voit écrit noir sur blanc que la femme est « mineure » et que « tout pouvoir de décision revient à l'époux ». A cette époque, la condition juridique de la femme est beaucoup plus contraignante qu'avant la Révolution. La femme mariée doit attendre le début du XXe siècle pour voir ses droits évoluer.

   Le mouvement féministe commence à se structurer à la fin du XIXe siècle. A ce moment-là, les revendications sont principalement portées sur le droit de vote, l'éducation et les conditions de travail. Le mouvement souhaite aussi faire évoluer la place de la femme dans la « société patriarcale » en proposant des réformes sur la dépendance économique des épouses, les tâches ménagères et la répression morale différente.

   Le féminisme s'est donc voulu défenseur de la femme dans notre société en pleine évolution où des inégalités entre les hommes et les femmes existaient encore dans les domaines professionnels, juridiques et civiques.

   Le 21 avril 1944, les femmes obtiennent le droit de vote ; elles se rendent aux urnes pour la première fois l'année d'après, le 29 avril 1945.

   Le 13 juillet 1965, les femmes peuvent exercer une profession et ouvrir un compte bancaire à leur nom.

  Le 23 mars 2006 est votée une loi relative à l'égalité salariale entres les femmes et les hommes afin de supprimer les écarts de rémunération.

  Le 6 août 2012 est redéfinie la loi sur le harcèlement sexuel qui renforce les sanctions et déploie de fortes mesures de prévention contre le harcèlement dans le monde professionnel.

   Alors où en sommes-nous en 2023 ?

   Il semble que nous assistons à une véritable guerre menée contre les hommes, contre la virilité. Nous l'avons vu dernièrement avec cette affiche du festival de la masculinité à Nantes où pas un seul vrai homme n'était représenté sur l'affiche.



   Le but n'est plus de combattre des inégalités ou des injustices mais de détruire l'homme et l'équilibre dans la société.

   La masculinité est, pour eux, toxique par essence et il ne leur viendrait pas à l'idée de parler de féminité toxique, comme si l'homme était programmé pour faire le mal et la femme le bien. Rappelons tout de même qu'il faut un homme et une femme pour se reproduire et ainsi voir de nouvelles femmes naitre...

   Qu'en est-il du côté des femmes ? Après tant d'années de lutte, ne sont-elles pas plus heureuses ? Il semblerait que non puisqu'on ne cesse de nous rabâcher les oreilles avec le concept de « charge mentale », souvent un moyen de rejeter la faute sur les hommes d'ailleurs. Ce terme est défini en 1984 par la sociologue Monique Haicault comme étant « le fait de devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement ». L'exemple typique est de songer au cours de sa journée de travail à tout ce qu'il y a à faire à la maison, pour les enfants et pour son conjoint. A l'heure du lave-vaisselle, du sèche-linge, des plats préparés et des familles de deux enfants, on ne peut pas vraiment dire que les femmes soient écrasées sous une montagne de tâches ménagères...

   Une étude récente européenne publiée dans European Psychiatry, démontre que 15,1% des femmes sont sous emprise de psychotropes contre 8% des hommes. En 2022 aux Etats-Unis, 1/5 femme, âgée de 40 à 59 ans prend des antis dépresseurs alors que moins de 10% des hommes de la même tranche d'âge en prennent, selon le National Center for Health Statistics. Triste bilan après plus d'un siècle de féminisme....

   Quelle serait la solution pour remédier à cela ?

   Il semble que ce ne soit certainement pas le féminisme puisque qu'il soumet les femmes à une pression invivable avec par exemple, la fameuse parité où, quel que soit le domaine, il faut absolument qu'il y ait autant de femmes que d'hommes et rabaisse la gente masculine en permanence. Remarquons que c'est toujours la parité pour les fonctions les plus prestigieuses, comme dans les promos de l'Ecole nationale de la magistrature qui compte 70% de femmes ; cela expliquerait d'ailleurs, du moins en partie, le laxisme de la justice française.

   En détruisant les personnalités de chacun, on en arrive au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui à savoir peu de mariages et de moins en moins d'enfants.

   Le féminisme est donc toxique au point de vouloir détruire notre civilisation par le moyen, entre autres, de déconstruction des hommes et une vision de la maternité rétrograde et humiliante. A les écouter, pour être heureuse quand on est une femme, il faudrait qu'on se comporte comme un homme ; mais si ces messieurs peuvent tenir la porte de temps en temps et laisser leur place dans les transports, elles ne vont pas dire non !



   Cette culture ne donne rien de positif à notre société puisqu'elle a mis de côté un point essentiel : les hommes et les femmes sont différents dans bien des domaines comme la biologie ou la psychologie, ils ont des droits et des devoirs différents et ont besoin les uns des autres. Promouvoir l'égalité c'est nuire aux uns comme aux autres. Le féminisme c'est la guerre entre l'homme et la femme toujours aux profits de ceux qui dirigent. Ces problèmes de féminisme détournent les Français de vraies injustices qu'ils devraient combattre ensemble car ils font partie de la même société et, pour la plupart, élèvent ensemble leurs enfants. Alors que l'avenir s'annonce sombre pour leur progéniture, se soucier du genre des mots ou encore légiférer sur le nombre d'heures de tâches ménagère dans les foyers est aberrant !

   Il est intéressant de voir qu'à l'origine, ce sont souvent des bourgeoises qui sont derrière l'idéologie féministe. Aujourd'hui, les personnes comme Sandrine Rousseau ne se posent pas de questions pour savoir comment elles vont finir le mois et ont donc tout le temps d'inventer des fausses luttes pour dresser les femmes contre les hommes...

   Ce n'est pas mépriser ou dévaloriser les femmes que de promouvoir l'ordre, la beauté et l'excellence plutôt que la laideur, l'obscénité et la médiocrité qui accompagnent les féministes. Cela paraît très important pour elles de mettre des trans ou des obèses partout comme on a pu le voir dernièrement en Finlande où une patineuse transgenre a fait l'ouverture des championnats européens de patinage artistique alors qu'« elle » ne savait tout simplement pas patiner !

   La société a évolué mais vouloir que les hommes soient soumis n'arrangera rien. Chaque personne a un rôle à jouer sur terre, une pierre à ajouter à l'édifice et cela ne sert à rien d'aller contre la nature...

    En résumé, le féminisme ne fait pas avancer les choses. Pour que les hommes et les femmes puissent s'épanouir pleinement, il est temps d'oublier les discours féministes et toutes leurs vaines paroles, de vivre en harmonie et d'accepter le fait que l'homme et la femme soient différents et complémentaires, cela pour le bon fonctionnement de notre société.

   Prendre la défense de l'ordre naturel et surnaturel, de notre héritage national, culturel, biologique et spirituel, voilà un combat sain que devraient mener les femmes au lieu de se perdre dans des luttes stériles qui mènent à la discorde.

                                                                                                        Eva du Tertre


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