La folie transgenre continue

09/02/2023

   Isla Bryson, 31 ans, originaire de Clydebank, dans le comté du West Dunbartonshire, en Écosse.

   Ou plutôt, Adam Graham, 31 ans, originaire de Clydebank, dans le comté du West Dunbartonshire, en Écosse.

    En 2016, il violait une première femme à Clydebank. En 2019, il violait une seconde femme à Glasgow.

    En 2019, après ces deux viols, Graham entame « une transition pour devenir une femme ». Il déclare qu'il savait être transgenre depuis l'âge de quatre ans mais qu'il n'avait décidé d'entamer sa transition qu'à l'âge de 29 ans.

    Poursuivi en justice, il est finalement reconnu coupable des deux viols et condamné.

   À ce moment là, il suivait une hormonothérapie féminisante et cherchait à obtenir une chirurgie, et il était toujours marié avec Shona Graham, la femme qu'il avait épousée en 2016 après l'avoir rencontrée sur une application de rencontre.

   La Haute Cour de justice de Glasgow le mentionne dans sa décision comme étant une femme. Et le mardi 24 janvier 2023, l'administration pénitentiaire écossaise fait savoir qu' « Isla Bryson » purgera sa peine dans la prison pour femme de Corton Vale.

    Au départ, le Gouvernement écossais ne bronche pas et le ministre de la justice du cabinet de Nicolas Sturgeon, Ketih Brown déclare que cette décision ne relève que de l'administration pénitentiaire.

    L'affaire intervient alors que Londres venait, le 16 janvier 2023, de bloquer une loi qui avait été votée en Écosse dans le but de faciliter la reconnaissance du changement de genre, sans avis médical et dès 16 ans.

   Finalement, le 29 janvier dernier, face aux inquiétudes émises par le public et certains parlementaires, le Gouvernement de Sturgeon a décidé de suspendre le transfert de Graham vers une prison pour femmes.

   Nicolas Sturgeon affirmait qu' « il n'y a jamais un droit automatique pour une femme transgenre condamnée pour un crime de purger sa peine dans une prison pour femmes ».

    C'est alors que des manifestations prenaient place devant la maison de la Reine Élisabeth, en Écosse, dans le but de soutenir les droits des personnes transgenres.

Adam et Shonna Graham

   C'est une affaire parmi d'autres. À force de lire de telles nouvelles dans la presse, on se demande comment on a pu en arriver là. La situation est identique dans tous les pays d'Europe.

   Que retenir du cas Graham / Bryson ? Nous ignorons par quoi est passé cet homme, quel a été son parcours de vie, quelles sont les causes de sa folie, quel mal a pu le ronger pour qu'il en arrive là. Mais il est certain que c'est désormais un être détraqué et dérangé, qui plus est dangereux pour la société.

   Et ce qui, dans cette affaire retient particulièrement notre attention et nous préoccupe grandement, c'est l'affirmation de Graham selon laquelle il était conscient de son transgenrisme depuis l'âge de quatre ans.

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   Une décision du Conseil d'État adoptée le 28 septembre dernier, en France, validait une nouvelle circulaire diabolique du ministère de l'Éducation Nationale, dirigé par le très français Pap Ndiaye, visant à autoriser les enfants transgenres à porter le prénom de leur choix à l'école.

   Tous les renseignements sont ici : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16189#:~:text=Dans%20une%20d%C3%A9cision%20du%2028,%C3%A9l%C3%A8ves%20transgenres%20en%20milieu%20scolaire

   Il ne faut pas s'étonner de se retrouver avec des cas tels que celui d'Adam Graham alias Isla Bryson à l'âge adulte lorsque l'on fait le choix conscient de mener des politiques massives de détraquement en bourrant le cerveau des enfants avec des idéologies perverses dès leur plus jeune âge.

   Comment est-il bien possible qu'un enfant, tout seul, de lui-même, puisse, à l'âge de quatre ans, « être conscient de son transgenrisme » ?

   Certes, l'enfant prend très jeune conscience du fait qu'il existe deux sexes différents, et il pose rapidement le constat de son appartenance à l'un ou l'autre, sans même qu'il ne connaisse encore les mots pour le dire.

   Cependant, hors les cas d'anomalies graves, physiques, lesquelles sont toutefois très rares puisque la nature est bien faite, un enfant ne peut pas tout seul faire émerger dans son esprit l'idée qu'il n'est pas dans le bon corps, et qu'il appartient à l'autre sexe, et surtout qu'il est légitime à éprouver le désir de changer de sexe et à passer effectivement à l'acte en ce sens. La nature est bien faite, et suivant ses règles, l'enfant, au moment où il prend conscience de la différence entre l'homme et la femme, fait tout seul le constat qu'il est l'un ou l'autre.

   Et quand bien même, par quelque dysfonctionnement particulier, une telle idée d'appartenir à l'autre sexe traverserait l'esprit d'un enfant si jeune, l'éducation qu'il reçoit de ses parents et les injonctions de se conformer aux prescriptions de son sexe et des lois de la nature, auraient tôt fait de purger toute prétention perverse et d'éradiquer toute déformation dans l'esprit de l'enfant.

   On a aujourd'hui des enfants de trois ans, quatre ans, cinq ans, qui se disent transgenres, des petits garçons qui veulent être des petites filles, et des petites filles qui veulent être des petits garçons : la cause d'un tel scandale relève, en grande partie, de la responsabilité des parents, souvent eux-mêmes dénaturés, ainsi que de l'État permissif et désorganisateur.

   Au lieu de fournir une base solide aux enfants, de tracer la voie pour eux, de leur donner l'exemple ainsi qu'un cadre clair, précis, sain et sans complexité, conforme aux exigences et aux lois naturelles, ces monstres ont laissé circuler les idéologies relativistes, nihilistes, individualistes, hédonistes dans l'esprit de ces enfants, si tant est qu'ils ne les leur aient pas, en fait, imposées de force.

   C'est, nous croyons pouvoir le dire, un viol de l'esprit enfantin que d'infliger à leurs intelligences de tels sévices et de forcer l'adhésion de leur raison à des irréalités. C'est une œuvre de détraqué, atroce en tant qu'elle est viscéralement perfide et qu'elle mutile les esprits purs et en formation, et partant, gâche toute une jeunesse, et de là tout l'ordre social. Car il sera bien difficile de rattraper les tares d'une éducation intrinsèquement mauvaise à l'âge adolescent ou même à l'âge adulte, car les premières années de la vie d'un être humain le marquent profondément et pour longtemps, le dotant de forces ou de cicatrices profondes pour l'avenir.

   Il ne s'agit point d'être défaitiste ou pessimiste mais force est de constater que le phénomène de changement de sexe chez les enfants européens, blancs, est en augmentation depuis plusieurs années et que rattraper un tel embrigadement idéologique en plus des traitements hormonaux et chirurgicaux n'est pas une tâche aisée. Le lobby LGBT, le poids de l'Éducation Nationale, les réseaux sociaux, la bien-pensance dégénérée et omniprésente ont été les vecteurs de cette folie.

   Éduquer sainement des enfants dans ce nouveau monde apparaît extrêmement difficile : leur construction physique et psychique est attaquée en sa base même, et c'est en fait à l'être même de l'enfant que s'attaquent ces idéologies nihilistes et relativistes qui viennent nier jusqu'aux certitudes de l'identité.

   Ce combat acharné et écœurant des tarés contre l'ordonnancement naturel des choses s'en prend aux racines de l'être humain : il attaque les lois du sang, les lois de la race, les lois du sol, les lois du sexe, les lois morales, les lois nationales... En bref, tout ce qui relève de l'ordre, il le renverse.

   Aussi faut-il réaffirmer la validité des lois naturelles et de l'ordre, et demeurer intransigeant sur les principes.

   Nous devons protéger nos enfants de la dystopie qui se joue sous nos yeux : pour cela il est opportun de soutenir les initiatives communautaires et locales qui permettent de se regrouper, ainsi que toutes les structures, scolaires, associatives ou autres qui permettent d'assurer la formation saine de la jeunesse.

   Tout en gardant à l'esprit que ces solutions de fortune, bien qu'indispensables, n'ont vocation qu'à être temporaires : devant nous s'affirme en effet l'absolue nécessité de la renaissance d'un État authentiquement nationaliste, serviteur du bien commun, conforme à l'ordre naturel. Devant nous s'affirme l'absolue nécessité d'un État qui prendra véritablement la défense de l'enfant : la défense de sa vie physique en abolissant l'avortement, la défense de sa vie spirituelle en lui assurant une éducation nationale saine.

   Le combat pour donner vie à cet État nationaliste, défenseur de l'enfant, avenir de la nation, nous apparaît nécessaire, plus que jamais. Aussi soutiendrons-nous cette lutte, pour qu'enfin la folie cesse et que l'ordre naturel reprenne ses droits.

H. Lefort

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