Protégeons nos enfants de l'offensive LGBT

24/05/2023

  Aujourd'hui la théorie du genre envahit tout, les universités, la télévision, les loisirs, l'état civil et surtout les écoles où des militants fanatisés tentent d'imposer aux jeunes générations l'idée absurde qu'il appartient à chacun de décider d'être un homme ou une femme en fonction de l'envie du moment. On a vu ces dernières semaines des interventions de Drag-queen dans les écoles, souvent auprès des tout petits.

  Dans une société normale, une telle aberration ne mériterait que l'indifférence tant elle heurte le sens commun. Mais aujourd'hui, elle s'impose partout, il est donc important de la connaître et de la combattre.

  Il faut savoir tout d'abord que les théories du genre ne sont pas les délires de personnes mal dans leur peau ; elles sont nées dans les universités occidentales et américaines avec des bases philosophiques. Le féminisme a contribué à les mettre en lumière avec notamment le livre de Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe » où il est écrit notamment « on ne naît pas femme, on le devient ». Ces pseudos intellectuels profitent de la détresse psychologique, souvent bien réelle, de certaines personnes vulnérables pour les attirer dans leurs déviances morbides.

  Le féminisme est, en quelques sortes, le précurseur de la révolution du genre puisqu'il promeut l'élimination de la distinction entre les hommes et les femmes. Au fil du XXème siècle, notamment après la Seconde Guerre mondiale, la situation de la femme évolue avec le droit de vote accordé le 21 avril 1944. Le mouvement féministe poursuit sa course et continue de se battre aujourd'hui encore pour l'égalité totale des sexes. De cette poursuite de l'égalité entre individus, naissent les études de genre aux États-Unis. En janvier 2014, le scandale de la théorie du genre à l'école éclate. De là à l'abolition des différences sexuelles il n'y a qu'un pas. Et on en arrive aux situations rocambolesques des compétitions sportives féminines d'aujourd'hui où un homme à cheveux roses rafle la mise parce qu'il se sent femme. Et où est la limite, puisqu'on peut passer de la négation du genre à la légalisation de la pédophilie, l'attirance pour les enfants pouvant être une orientation sexuelle comme une autre. La gauche elle-même ne sait plus où donner de la tête.

  Pour eux, le genre est une construction sociale, un individu naissant avec des organes masculins ou féminins ne justifierait en rien qu'on associe son genre à ces données de nature. C'est le début de la fin, et libre cours au fait de se définir comme on l'entend, trans-genre, trans-âge, trans-montre à gousset…

  Pour revenir à ses origines, on pourrait dire que cette thèse est fille de deux révolutions.

  Celle de 1789 déjà puisque la théorie du genre est une exacerbation de l'égalité et de la liberté. Là où en 1789, la Révolution entendait bouleverser l'ordre social parce que hiérarchique, la théorie du genre prétend subvertir l'ordre biologique parce que différencié.

  Et 1968, bien sûr. En mai 68 sont apparues les attaques contre la famille et la vie, aujourd'hui légalement reconnues par l'Etat : la contraception, l'avortement, le divorce, l'homosexualité… Les mouvements féministes et homosexuels ont pris de l'ampleur et la société a été radicalement transformée. Les revendications actuelles des idéologues du genre sont la conséquence naturelle de la révolution de 1968.

  Il est important de rappeler que la théorie du genre n'est absolument pas scientifique. Le bon sens nous le dit mais des décennies de recherche dans le domaine des neurosciences, de l'endocrinologie génétique et de la psychologie du développement montre que la différence entre les deux sexes existe, que c'est une réalité.

  « Pour démontrer que le genre n'est pas une théorie scientifique, il est utile de citer le cas du Dr John William Money (1921-2006), chirurgien de l'Hôpital Johns Hopkins de Baltimore. Money a fait valoir que le genre est indépendant du sexe et a convaincu les parents du petit Bruce Reimer (qui avait perdu son pénis dans un accident) de le traiter comme une fille. Bruce est devenu Brenda et, jusqu'à l'adolescence, Money l'a traité médicalement avec des hormones et des opérations chirurgicales pour le rendre femme. Brenda a alors été profondément malheureuse et manifestait des attitudes masculines dans le choix des jouets et des comportements. Quand elle a sérieusement exprimé son intention de se suicider si on la forçait à subir les séances périodiques de « cure » (dont elle a laissé des souvenirs très troublants) avec Money, ses parents lui ont dit toute la vérité. Brenda s'est sentie soulagée : « pour la première fois, tout a eu un sens et j'ai compris qui et ce que j'étais » dit-elle plus tard. « Elle » a subit une opération supplémentaire pour retrouver son apparence masculine et est devenue David. Il s'est marié et a adopté trois fils. Malheureusement, son existence fut bientôt marquée par un nouveau drame, le suicide de son frère jumeau Brian, atteint de schizophrénie, laquelle se déclencha lorsqu'il apprit que sa petite sœur était en fait un petit frère. David s'est effondré : il s'est séparé de sa femme, a perdu son emploi et s'est suicidé le 5 mai 2004. Money, cependant, a obstinément ignoré tout cela. Il a continué à présenter l'affaire Reimer lors de congrès autour du monde comme une démonstration de ses théories sur le genre, et la communauté scientifique n'y a opposé aucune objection. Il a même été récompensé par le National Institute of Child Health and Human Development. »

  La théorie du genre est en fait un ensemble d'idées abstraites, coupées du réel, de notions, de mystifications et de propagandes. De nombreux parents ignorent encore ce qu'elle est vraiment et les dangers qu'elle représente pour nos enfants.

*

  Récemment est parue dans le Parisien une étude menée par des experts qui ont constaté une hausse des taux de suicides chez les jeunes aux Etats-Unis, notamment chez les lycéens pendant la pandémie de Covid-19 et l'isolement social qu'elle a provoqué. Ce taux ne cesse d'augmenter depuis ces trois dernières années.

  Aux USA, près de la moitié des jeune LGBTQ+ ont pensé à se suicider en 2021. Un sondage a été mené auprès de 34 000 jeunes entre 13 et 24 ans : parmi ceux appartenant à la communauté LGBT, 45% ont envisagé une tentative de suicide en 2021 et 14% ont en fait une. 73% ont eu des symptômes d'anxiété en 2021 et 58% des symptômes de dépression. Le CDC, principale autorité sanitaire américaine révèle « une différence significative dans le fait d'avoir sérieusement envisagé une tentative de suicide en fonction de son orientation sexuelle. »

  Les personnes transgenres considérant être nées dans un mauvais corps avec une identité de genre ne correspondant pas à leur sexe biologique, décident d'en changer, parfois par effet de mode. Cela passe par des opérations, des traitements à vie, des cicatrices et souvent sans possibilité de revenir en arrière. Ces personnes revendiquant la tolérance à leur égard, n'acceptent même pas leur propre corps au point de se mutiler de manière irréversible.

*

  Quels outils mettre en œuvre contre la révolution du genre ?

  Nous devons d'abord nous informer, nous former, lire, approfondir, participer à des réunions et conférences. D'un point de vue personnel, ceci est très utile pour savoir comment traiter avec ceux qui ne pensent pas comme nous. Nous devons ensuite soutenir toute les associations et initiatives visant à protester et à mettre en difficultés certains projets législatifs ou activités promues par les lobbies LGBT. Ne pas répondre par l'indifférence en prétendant que c'est un sujet marginal et que cette propagande ne nous touche pas personnellement. Il faut du courage, ne pas céder au compromis, ni se résigner. Parce que rien dans l'histoire n'est irréversible et comme l'a dit Sainte Jeanne d'Arc, c'est à nous de livrer bataille pour que Dieu puisse accorder la victoire.

  S'engager localement lorsque de tels évènements sont proposés à destination de nos compatriotes. On observe dans certains pays qui voient les ravages et les dérives de ces théories, un regain pour l'affirmation des vérités scientifiques en la matière et une action positive en réponse à ces idéologies mortifères. Ce 19 avril par exemple, le gouverneur Doug Burgum de l'état du Dakota du Nord a signé une loi qui interdit toute mutilation de « changement de genre » chez les mineurs, ainsi que les bloqueurs de puberté.

  Rattrapée par la réel, cette théorie s'effondrera comme l'ensemble des abstractions philosophiques qui régisse nos sociétés actuelles car nul ne peut défier impunément l'ordre de la Nature.

Eva du Tertre