Femmes et nationalisme

10/08/2023

  Au 1ᵉʳ janvier 2023, la France compte 35 122 000 femmes et 32 920 000 hommes. Encore nous faut-il préciser au regard de l'actualité ce qu'est une femme.

  Une femme est un être humain de sexe féminin. ( La moitié des embryons commencent avec des chromosomes sexuels XX et l'autre moitié avec des chromosomes sexuels XY, Y porte le signal du testicule) .

  Sur le plan philosophique, la femme crée, occupe et fait avancer la société. En effet, selon les époques, les pays, force est de reconnaître que les femmes ont joué et jouent encore un rôle plus ou moins essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels la société est confrontée.

  L'intérêt de définir la femme est de constater le changement, avec tous les effets d'inversion de ses valeurs essentielles. Aujourd'hui, la nouvelle définition de la femme est « un adulte qui vit et s'identifie comme une femme même s'il est né d'un sexe différent ». Pour certains dictionnaires, c'est pouvoir choisir sa voie, affirmer ses préférences et ses opinions de la façon la plus libre qui soit. Ou encore : être une femme aujourd'hui, c'est pouvoir conjuguer une vie personnelle et une vie professionnelle, ou même choisir de ne pas avoir l'une ou l'autre. Moins poétique ou philosophique, on découvre que la femme est une partenaire de la production économique et de la reproduction sociale, aux deux niveaux de la famille et de la société. Et il nous faut l'admettre, la femme est utilisée aujourd'hui comme un mobile, mobile d'exclusion politique ou pas, mobile de changement de lois d'ordre social et sociétale, mobile d'achat, de consommation, etc.

  Pour l'instant, qu'ils le veuillent ou non, dans tous les cas, la femme est celle qui transmet la vie.

  Pour nous, l'essence même de la femme est l'amour c'est-à-dire que nous avons en nous cette facilitée à donner et recevoir de l'amour. Une femme de qualité sait donner de l'amour aux autres et elle sait recevoir l'amour qu'on lui donne. Son amour est le reflet de la beauté de son âme. Sa tendresse, son affection, son attention, sa protection, marquent la différence d'avec l'homme. Son sens du sacrifice est admirable.

Le nationalisme est une doctrine et non une idéologie.

  Il tire ses racines dans des valeurs, dont les piliers remontent à la fin du 19e siècle. Dans notre monde contemporain, il désigne surtout les principes de gouvernement d'une nation. Il est le guide de la politique des hommes d'Etat chargés de la conduite des affaires de leur pays avec un objectif de préserver la puissance d'une nation et de son peuple qui l'habite et y vit avec des traditions.

  C'est une manière d'être, de penser et de se comporter.

  Rappelons que la définition d'une nation est une « communauté humaine de destin dans l'universel », dotée d'une âme et d'une personnalité unique enracinée dans un territoire et dans son Histoire. (La patrie est le pays où l'on est né, auquel on appartient et pour lequel on ressent viscéralement un attachement affectif).

  Le nationalisme est l'expression de toutes les forces qui composent une nation et donc qui s'opposeront à sa mort et à sa destruction.

  D'où l'importance du rôle de la femme, pierre angulaire de la société car porteuse de la vie, de sa transmission et sauvegarde et en conséquence de la survie de la nation.

  En tant que nationaliste, nous Caryatides, nous combattons le capitalisme et le bolchevisme. Le bolchevisme (doctrine adoptée en 1917 en Russie par des utopistes déconnectés des réalités et ayant donné des bases scientifiques au collectivisme marxiste, imposé avec force et violence à tous les niveaux de la société).

  La date du 8 mars choisie ces dernières années comme journée de la femme a été utilisée pour la première fois à New York en 1957 puis reprise et imposée par les Nations Unies en 1977 mais la première officialisation de cette journée date de Lénine en 1921. Il n'est pas anodin de la savoir car cela confirme bien qu'en s'attaquant à la vraie femme on détruit et/ou on remplace la société.

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  Patrick Buisson vient de faire paraître un livre dans lequel il passe en revue la déchéance du « pater familias » et la fausse émancipation de la femme, là encore, en inversant les valeurs naturelles fondées sur l'empirisme. Emancipation qui passe par le travail, la contraception, l'avortement, etc. tout ce qui participe notamment à l'arrêt de la vitalité démographique.

  La loi actuelle, s'éloignant de la morale naturelle, ne donne plus aucun droit de parole au père co-fondateur de l'autorité familiale. Et pourtant l'enfant ne se conçoit-il pourtant pas à deux ? L'homme n'est-il pas autant le père de cet enfant à naître que la femme en est la mère ? Si l'acte de l'avortement s'effectue dans le corps de la mère et sur le bébé, les conséquences concernent aussi directement le père qui est privé de son enfant « réputé à naître » planifiant la carrière professionnelle de la mère. Certains désespèrent de n'avoir ni pu, ni su protéger leur enfant. Des études ont répertorié des cas de pères, surtout de jeunes hommes entre 18 et 22 ans, devenus suicidaires après l'annonce de l'avortement de leur enfant.

  La déconstruction de la femme-mère, de la femme-épouse, la sexualisation du corps de la femme poussé à un extrême qui, loin d'être une source de libéralisation, se trouve être en fait plutôt un état d'emprisonnement.

  Ce qui est intéressant dans l'analyse de Patrick Buisson, c'est que selon lui, les grandes lois sociales dites émancipatrices ne sont qu'un marché de dupes. Il écrit « le féminisme a été l'idiot utile du capitalisme ».

  On sait nous, nationalistes, que le capitalisme n'existe que grâce aux inégalités dont il se nourrit. Le capital reste pérenne tant que suffisamment d'inégalités entre donneurs d'ordres et exécutants sont suffisantes. C'est pourquoi, il faut admettre que mettre les femmes au travail présente l'immense avantage d'augmenter ces inégalités. Et puis, sortie du milieu familial, la femme participe sans le vouloir ou sans le savoir à l'affaiblissement de la famille.

  On est dans une société qui se féminise (une société qui met en avant les arguments de la femme), une société qui réagit sur le plan de l'idéologie politique car en réalité, le taux d'activité des femmes reste inférieur à celui des hommes. Nous pourrons noter que 6,9% des femmes actives sont au chômage (ce qui est un taux similaire à celui des hommes) et plus de 28% des femmes travaillent à temps partiel.

  Maintenant que l'on sait que 25% des familles sont devenues monoparentales, (ce qui représente environs 2 millions de mères célibataires en France), que ce nombre a été multiplié par dix ces dernières années, que ces mères sont en moyenne moins diplômées que les mères divorcées, que leur niveau de vie est de 35% inférieur à celui des couples avec enfants, etc. on a la preuve que ces inégalités participent à la volonté hypocrite du capitalisme d'installer ces inégalités.

  Être femme et nationaliste aujourd'hui c'est s'engager pour la défense de notre Nation ce qui passe notamment par la défense de la famille, cellule de base de la pyramide sociétale. Comme le disait le Maréchal Pétain « L'individu n'existe que par la famille, la société et la patrie ».

  Pour conclure, n'oublions pas qu'il est bon d'entendre ce que d'autres disent ou écrivent. Comme par exemple, Jacques Julliard, historien, journaliste et syndicaliste qui a lui-même écrit « Ce n'est pas dans la lutte des classes que la gauche révolutionnaire arrivera au pouvoir mais par le biais d'une activité culturelle et en éradiquant par tous les moyens appropriés les notions de patrie, de famille et de religion, piliers de la civilisation occidentale. Et d'ajouter : L'immigration sans limite est aujourd'hui le moyen le plus sûr, le plus puissant et le plus efficace de parvenir rapidement à nos fins ».

  Il suffit d'avoir pris connaissance de ces lignes pour savoir que nous Caryatides, nationalistes et femmes, nous qui sommes attachées à notre nation, à notre patrie, qui donnons et transmettons à notre famille, la tendresse et l'affection d'une vraie mère, à l'image de notre Mère du Ciel enseignée par notre religion bimillénaire, nous sommes bien dans le vrai combat, le combat de la vérité qui lutte pour contredire ce mondialisme et ses conséquences. Nous plaçons nos efforts dans le ré-enracinement de nos valeurs et donc dans la renaissance de la nation. Le nationalisme est l'affaire de tous, Hommes et Femmes.

  Nous croyons dans cette victoire, en tout cas, nous ferons tout pour rendre cet avenir possible et glorieux qui passe par un don quotidien de sa personne. Ce qui m'amène à citer le Maréchal Pétain qui a fait don de sa personne, qui dans les moments glorieux comme dans les tristes jours a dit : « Le plaisir abaisse, la joie élève. Le plaisir affaiblit, la joie rend fort » C'est pour cela que les Caryatides ont adopté comme signe de ralliement « Que fleurisse notre joie, fidèle au poste ! »


Hélène


Encadré : Quelques repères en dates

1907 - Loi autorisant les femmes à percevoir un salaire avec le consentement de leur mari.

1965 - Les femmes peuvent travailler sans l'accord de leur mari. Cette loi sur les nouveaux régimes matrimoniaux a été adoptée afin de promouvoir l'égalité au sein du couple.

1975 – 1ère journée internationale des droits de femmes. Cette journée trouve son origine dans les manifestations des femmes au début du XXe siècle. L'ONU instaure pour la première fois cette journée en 1975.

1986 - Féminisation des noms de métiers, fonctions, grades, ou titres dans tous les textes et documents officiels, demandée par Laurent Fabius et adoptée dans la circulaire du 11 mars.

2006 - Loi du 23 mars pour une égalité salariale entre les femmes et les hommes. Elle impose aux entreprises de réduire les écarts de rémunération selon le genre. Cette loi renforce également le congé de maternité, l'accès aux jeunes filles et aux femmes à l'apprentissage, et une représentation soit disant plus équilibrée des hommes et des femmes dans les conseils d'administration des entreprises publiques.

2014 – Instauration de la parité aux élections, européennes, législatives, départementales , régionales, municipales et en binômes paritaires.( Les femmes représentent désormais 50% des sièges aux conseils départementaux).

2019 – Directive européenne sur l'équilibre entre la vie professionnelle et privée.

2021 - Loi instaurant aux entreprises de plus de 1 000 salariés l'obligation de calculer et de publier les écarts de représentation entre les hommes et les femmes parmi leurs cadres dirigeants (et les membres de leurs instances dirigeantes). En cas de non-publication des résultats, l'entreprise s'expose à une pénalité financière pouvant aller jusqu'à 1% de sa masse salariale annuelle.

2023 - Les entreprises de 50 salariés et plus devront également calculer et publier leur index de l'égalité professionnelle sur leur site internet. Cette loi prévoit une représentation équilibrée hommes / femmes dans les postes de direction des grandes entreprises avec un objectif de 30% de femmes à ces postes d'ici le 1er mars 2026, puis de 40% au-delà de cette date.