En ce début d'année 2023, l'INSEE a publié le bilan démographique de 2022 avec des chiffres catastrophiques, 732 000 naissances pour l'année. Jamais nous n'étions descendus aussi bas depuis 1946.
D'après l'UNAF, l'Union Nationale des Associations Familiales, « le nombre idéal personnel d'enfants des Français est de 2,39, au même niveau que dix ans auparavant. Pourquoi les parents n'ont pas le nombre d'enfants qu'ils souhaitent ? On sait que la réponse est en grande partie d'ordre matériel ; avant de commencer à avoir des enfants, les couples veulent en premier lieu s'assurer d'un logement adéquat, d'un emploi stable et de ressources financières suffisantes. »
Mais à force d'attendre, les choses se compliquent. En effet, il est plus facile pour un couple de 25 ans d'accueillir un enfant avec tous les changements que cela implique qu'un couple quarantenaire. De même qu'il est plus difficile pour une femme d'enfanter tardivement, d'un point de vue purement physique.
C'est très à la mode dans la grande presse de montrer des témoignages de femmes qui disent regretter leurs maternités ou qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. Cette tendance participe au climat institutionnel contre la famille. Mais avec ce raisonnement-là, souvent égoïste, le renouvellement des générations ne se fait pas et la race disparaît.
Cette baisse est aussi un reflet de l'incertitude que partagent les jeunes générations ; en effet, les gouvernements de l'oligarchie mondialiste dirigent par la peur depuis de nombreuses années, n'arrivant plus à susciter l'adhésion. C'est la peur du Covid, de la guerre en Ukraine, du réchauffement climatique, du terrorisme, de la crise énergétique...
Et nous ne parlons ici que des enfants, pas des familles. Pourtant, pour qu'un enfant s'épanouisse, il lui faut un cadre et un équilibre et dans le cas présent, c'est un papa et une maman. Or en 2022, la France a enregistré seulement 237 000 mariages et les dernières statistiques démontrent que 46% des mariages se terminent en divorce.